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1, place Virey  52600 Hortes

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Pierre Yves Henri Rousselot est né à Langres le 14 juin 1955. Il est issu d'une famille d'agriculteurs. Son père, Martin Rousselot, fut maire de la commune de Velles. Elu à l'age de 27 ans, Pierre Rousselot sera le plus jeune maire de Haute-Amance.

Depuis 1988, il est Conseiller Général du canton de Terre-Natale. Il est élu maire au deuxième tour de scrutin, le 19 mars 1983. En effet, Jean-Marie Todeschini élu au premier tour, décline la fonction.

Il est infirmier libéral.

· Le projet d'aménagement de la place Virey, présenté par le service de l'équipement est rejeté par le conseil.

· Le 11 juillet 1984, à 19H45, Hortes subit des dégâts considérables : tempête, vent d'une rare violence, grêlons d'une taille exceptionnelle dévastent toitures et intérieur des habitations.

· La salle des fêtes est rénovée en 1986 et 1987.

· En 1987, achat d'une motopompe à incendie.

· En novembre 1987, un projet culturel se dessine. En 1988, le Festival du Mystère verra le jour pour six représentations. Il sera renouvelé en 1989.

Pierre Rousselot est réélu le 25 mars 1989.

· En 1989, une étude géologique est réalisée, dans le cadre du projet d'aménagement du Val de Presles. Un complément d'étude est réalisé en 1991.

· En mai 1994, création de la communauté de communes du Pays d'Amance. Il en est le président. C'est à ce moment que la Société Haute-Marnaise des Bois va devenir Kalso SA. Cet important groupe finlandais s'établit à Hortes où la communauté de communes investit pour l'avenir de l'emploi, par la mise sur pied d'une usine relais pour un montant de huit millions de francs. Ce complexe, ultra moderne, est inauguré le 31 janvier 1995.

Pierre Rousselot est le plus jeune Conseiller Général de la Haute-Marne. Il se représente aux élections cantonales de 1994. Il est réélu le 27 mars. Il est président de l'Association départementale des gîtes de France et du tourisme vert.

Le combat sur le terrain, il connaît. C'est un praticien chevronné. Il réglera le problème  si ardu de l'eau potable, qui, avec l'évolution de notre consommation moderne et peut-être l'appauvrissement de nos sources, est devenu, surtout en période

 estivale, un épineux problème.

 La commune adhère au SMIPEP, qui fournira, par d'importants travaux, cette eau en quantité et en qualité.

· Les bâtiments  communaux seront rénovés, le ruisseau des Tanneries sera recouvert sur 200 mètres. L'informatique est entrée en force au secrétariat de mairie.



De très importants investissements ont été faits dans les bâtiments scolaires, suite à une restructuration du groupe pédagogique de Haute-Amance.

· L'aménagement en espaces verts est intense. Au début du siècle, Hortes possédait sur son espace public, une importante masse de verdure, composée de nombreux arbres : tilleuls, sapins, peupliers, ormes, thuyas... Par suite de maladies, de l'évolution des constructions (pavillons et lotissements) et de l'évolution de l'infrastructure routière, cet ensemble de verdure fut aménagé par chaque municipalité selon les moyens du moment et la volonté des élus.

· En 1995 est mis sur pied le numérotage des habitations et des fermes extérieures au village ainsi que  la mise en place des plaques de rue.

La rue de la Gare sera baptisée, rue de Beaulieu.

La cantine sera, cette même année, totalement restructurée

  

      1. La mairie

            Ce vaste bâtiment, construit en 1835, sous le mandat de Jean Bailly, abrite les quatre salles de classe, les logements des instituteurs, la salle de réunion du conseil, le secrétariat  et le bureau du maire. Le style du fronton se retrouve sur d'autres mairies de Haute-Marne.

            Ces dernières années, sa rénovation entreprise fut très importante. Pratiquement, toutes les fenêtres sont remplacées par des vitres isolantes et les planchers disparaissent au profit de carrelages dont l'entretien est plus rationnel. Les deux appartements des instituteurs sont aussi refaits en totalité.

Les wc des écoles, si vétustes, sont modernisés en 1994.

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Les maires de Hortes de 1792 à 1995


Jean Magnier est le premier maire de Hortes en 1792.


Jean Bailly est maire en 1800 et 1804. Sur les actes de l'état-civil, il a le titre " d'agent de la commune ". Hortes est à cette époque, chef-lieu de canton.

· En 1805, Hortes compte 1312 habitants (un peu plus de 550 en 1995).

· De nombreux vignerons vivaient de leur métier au village. La vigne y était prospère mais le vin avait seulement l'appellation

" de commun ".


Isaac Barillot est maire de 1805 à 1813.

· C'est sous son mandat que sont fondues les cloches.

Son épouse, Marie Boudrot, fera après la mort d'Isaac Barillot, un legs à la fabrique de Hortes (voir page 57 et 58).


Jean-Baptiste Laujorrois est maire de 1814 à 1821.


Pierre Bourier est maire de 1822 à 1830. C'est sous son administration que les travaux d'agrandissement de l'église seront soumissionnés


Jean Bailly est propriétaire au village. Il est nommé maire le 29 octobre 1831.

· A cette époque Beaulieu était une commune.

Il est de nouveau nommé maire le 5 janvier 1835.

· La commune achète l'habitation de Monsieur  Guenin, père du futur maire, Jean-Mathieu Guenin, pour en faire le presbytère.


· C'est l'année où la construction de la maison commune, notre ensemble mairie, école actuelle,  est achevée.

 Le mandat de Jean Bailly s'achève en 1837.



Jean-Mathieu Guenin est nommé le 15 juillet 1837. Il est médecin au village.

· On peut lire cette même année, " Le conseil vote la somme de cent quatre-vingt-dix neuf francs et quatre-vingts centimes, pour la réparation faite à la sacristie à la suite d'un vol commis avec effraction et escalade dans l'église d'Hortes ".

· Le 30 janvier 1839, l'instituteur, Monsieur Chevallot démissionne. Il est remplacé par Monsieur Pernot pour un contrat de dix ans, l'obligeant à rester au village.

· A cette époque, il y a un comité local d'instruction.

· Les responsables de l'église se réunissent au sein du

conseil de fabrique où la commune avait un droit de regard. L'ensemble de ses membres s'appelait " Les Marguilliers ". Ils ont particulièrement contribué à la conservation de nos églises et de leur patrimoine.

Jean-Mathieu Guenin est de nouveau nommé maire de la commune le 30 juillet 1840, par le préfet et au nom du Roi.

· Le 20 septembre 1840, la maison et les dépendances de  Nicolas Morisot sont rachetées par la commune afin d'avoir un emplacement correct pour construire une nouvelle fontaine place de la Halle (future place Virey). En état très vétuste, ces bâtiments seront démolis. La Halle abritait un marché chaque mardi.

· En 1841, la commune choisit Monsieur Durand, architecte à Langres pour concevoir la fontaine place de la Halle. François Loiselet, entrepreneur à Rosoy-sur-Amance est chargé de la réaliser.

Cette très belle fontaine, d'un aspect peu commun, fait l'admiration des vacanciers ou des personnes de passage. Son dôme est supporté par six piliers.

 Un abreuvoir en demi-cercle permettait au bétail de s'abreuver. Vers les années 1980, il sera rempli de terre pour y réaliser un massif décoratif. Cette fontaine sera rénovée en 1995.

  

Claude-Bernard-Marie Viard est né en 1785. Il est nommé maire le 3 août 1843, le 22 octobre 1846 puis le 26 août 1848. Il est notaire dans la commune de 1813 à 1846.

·  A la séance du 26 octobre 1848, le maire expose que :

" depuis un certain temps, il est facile de s'apercevoir que l'instruction de la jeunesse dépérit, les valeurs morales qui se perdent...dû à la sévérité mal réglée de l'instituteur, et à son manque d'aptitudes ".

Claude Viard est réélu le 20 juillet 1852. Il jure obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume.

·  En 1853, la décision est prise, la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est décidera de la réalisation de la ligne qui relie Paris à Belfort. L'emprise de la ligne s'étalera sur 15 hectares. Quand la population apprit que son territoire et la vallée de l'Amance devaient être traversés par ce projet, une vague de mécontentement déferla.

Un viaduc fut réalisé. D'une longueur de 260 m, il fut réparti sur 12 arches. La base de ses piliers (9,00 m x 2,70 m) repose sur des pièces de chênes, profondément enfoncées dans le sol. Les travaux allèrent " bon train " et le 22 février 1858, le premier convoi franchissait cette oeuvre d'art.

· En 1854, Hortes fut  frappé par une épidémie de choléra, qui persistera principalement dans les maisons riveraines du ruisseau des Tanneries.

· Un important feu de cheminée éclata à la mairie.

· C'est le conseil municipal qui fixe la date d'ouverture de la vendange, suivant une loi de 1790. Cette réglementation


s'appelle :

 Le ban des vendanges.

Le 18 juin 1855, Claude Viard fut réélu. Il quitta le notariat pour prendre sa retraite.

Il décéda en 1856 et fut enterré  au village.

Son fils lui succédera.


Alexandre-Antoine Viard, conseiller municipal sortant, est nommé maire le 7 janvier 1857. Il est né en 1820. Il reprend, le 25 juillet 1846, la succession de son père, Claude Viard, jusqu'en 1879. C'est sous son mandat que sont fondues les cloches de l'église Saint-Didier ainsi que la construction du nouveau clocher.

·  En septembre 1862, la place de la Halle s'appellera, Place Virey. Le 5 octobre de cette même année, une statue de Joseph Virey sera érigée sur cette place. Ce sera l'objet d'une grande fête organisée par la municipalité.

Julien-Joseph Virey est né a Hortes le 21 décembre 1775. Son père, Nicolas Virey, est notaire au village. Julien, après de brillantes études, devient en 1804, médecin en chef de l'hôpital militaire du Val de Grâce.

 Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la médecine et la philosophie. De 1831 à 1837, il est député de la circonscription de Bourbonne-les-Bains.

Il reçoit le titre de Docteur de la Faculté de Paris. Il est officier de la Légion d'honneur.

 Deux bustes de Julien Virey sont réalisés. L'un en marbre, qui est placé dans la salle de mairie, l'autre en bronze, qui est placé sur sa stèle place Virey. C'est l'oeuvre du sculpteur parisien Lescorne. En 1942, l'armée allemande soustrait le buste en bronze. Après les hostilités, le buste n'ayant pas été retrouvé, c'est le buste en marbre qui le remplacera.

Julien Virey décède en 1846.

Alexandre-Antoine Viard est réélu le 14 août 1865.

A cette époque, le nouveau maire, levant la main droite, prête serment devant le conseil municipal " Je jure obéissance à la constitution et fidélité à l'Empereur ". L'adjoint au maire a la même obligation à une autre séance et enfin les conseillers.

·  En 1870, il existe une bibliothèque dans la commune. Elle est transformée en bibliothèque populaire en 1889.

Hortes possède une école maternelle.

·  En 1871, sévit l'épidémie de la petite vérole.

Alexandre Antoine Viard  est réélu le 8 mars 1874.

·  En 1880, un atelier de charité sera institué, afin de faire exécuter des travaux pour venir en aide aux ouvriers sans travail. Ce 14 juillet sera le premier anniversaire de notre fête nationale. La commune vote un budget pour les illuminations.

·  En 1883, il est alloué douze francs à chaque sapeur-pompier qui prendra un engagement de cinq années.

·  En 1885, le conseil vote l'interdiction de travailler le dimanche dans les coupes affouagères.

·  Un important feu de cheminée éclate à la mairie le 29 octobre 1889.

Monseigneur Victor Viard, Protonotaire Apostolique, était le frère d'Alexandre. Il vivait dans la maison familiale qu'il avait fait construire et dans laquelle était édifiée une chapelle privée. C'est la demeure actuelle du docteur Marc Piketty, rue du Château.

Alexandre Viard décède en 1906.


François Courtebray, cultivateur, est nommé maire, le 12 mars 1871, en remplacement d'Alexandre-Antoine Viard, capitaine mobilisé suite à la déclaration de guerre.

  

Antony-Joseph Girard est né à Aprey le 31 mars 1839. Il est fabricant de tuiles au village.

Il est élu le 8 octobre 1876 puis successivement réélu les 21 janvier 1878, 29 janvier 1881, 18 mai 1884 et enfin le 20 mai 1888.

· C'est sous son mandat, le 26 mai 1881, que la fontaine rue de la Gare est créée. D'un diamètre de trois mètres, elle est en fonte. Elle est fournie par la maison Durenne de Sommevoire.

· En 1879 et 1880, des hivers rigoureux ont amené la commune à organiser une souscription pour venir en aide aux défavorisés, par la fourniture de denrées alimentaires.

·  Lors de la séance du 29 octobre 1880, après de nombreuses réclamations d'affouagistes, la commune décide, afin d'éviter des procès contre elle, que chaque chef de famille aura droit à un lot entier pour une cotisation de 18 F.

·  Le lavoir de la rue de Gare est créé en 1883.

Cette rue était une des plus majestueuses de Hortes car après la création du chemin de fer, donc d'une gare, une plantation de plusieurs rangées de tilleuls en fit une promenade très appréciée et ce, jusqu'à la ruelle  St-Didier.

· En 1885, le phylloxéra détruit la plupart des vignobles jusqu'en 1900.

· La commune va fêter le centenaire de l'ouverture des états généraux de 1789, qui ont fait l'émancipation du peuple français et proclamé " Les droits de l'homme ".

En 1891, le conseil refuse l'introduction et la culture dans la région des cépages américains.

Joseph Girard décède le 8 avril 1916.


Marion Martin Bailly est élu le 15 mai 1892 après trois tours de scrutin.

· Cette même année, à la suite d'un incendie, la commune oblige l'inspection des fours et des cheminées deux fois par an et le nettoyage de cheminée à la charge des habitants.


A cette époque, la population de Hortes compte 1048 habitants. On y recense 60 indigents.


· En 1893, il est posé une cloche pour annoncer l'ouverture du marché chaque mardi. Cette cloche n'existe plus. Seul son support est encore visible sur le mur du presbytère, côté de la mairie. Cette cloche sera aussi utilisée pour les rentrées de classe.


· Les pompiers, au nombre de 25, reçoivent pantalons de treillis et képis neufs.



· Le train présidentiel de Sadi Carnot fait un bref arrêt en gare de Hortes où le conseil municipal au grand complet honore son passage.


C'est un peu plus tard, cette même année, que le Président de la République, Félix Faure, ayant passé la nuit à Langres, se rend par le train en gare de Hortes. En effet, ce 7 septembre 1895, de grandes manoeuvres ont lieu dans la région et le Président visite quelques villages où sont stationnées les troupes. En fin de journée, toute la population est massée place Virey pour faire honneur et écouter le discours du chef de l'Etat. Rendez-vous compte, deux présidents de passage dans notre bourg, ce sont de merveilleux moments qui ne peuvent être oubliés.

Le Président Sadi Carnot sera assassiné le 25 juin 1894 à Lyon, par l'anarchiste italien, Caserio. Le conseil rend hommage à son Président.


En 1896, Hortes est équipé d'un bureau télégraphique qui le  relie à Chalindrey par une ligne aérienne. La personne chargée de porter les dépêches s'appelle " piéton municipal ".


Bernard Chaussier est élu au deuxième tour le 17 mai 1896. Le premier tour de scrutin désignait Martin Marion Bailly mais ce dernier refuse le mandat. Il est vétérinaire. Il habite la maison de Joël Venck, boucher, rue St-Didier. Il sera aussi en location au 1er étage de l'ancienne maison Laurent, actuellement  propriété de Claude Pajusco, rue de Rosoy (future rue Camille Perfetti).

· Cette année, le conseil envisage d'élever un monument aux morts.


· A la séance du 23 juillet 1899, les suppressions de classes sont d'actualité pour la prochaine rentrée, le conseil s'oppose à cette décision. Il y a 60 élèves de 6 à 13 ans.

 Bernard Chaussier est réélu au premier tour le 20 mai 1900.

· Le 19 août 1900, à cause du manque d'effectif, l'école maternelle est supprimée ainsi que le poste d'instituteur s'y rapportant.

Bernard Chaussier est réélu le 15 mai 1904.

· En 1907, la commune emprunte une somme d'argent auprès de Auguste Contrecivile, boulanger à Hortes, au taux de 4%. De 1910 à 1920, ce sont les banques qui prendront le relais des particuliers bien qu'une caisse locale de crédit existait déjà depuis 1894, suite à une loi du 5 novembre de cette même année.

Bernard Chaussier est réélu le 17 mai 1908.

· La pompe à chaîne est installée rue de la Gare.

Bernard Chaussier décède en 1911.

  

François Pechiné  est né à Hortes le 13 avril 1849.

Elu le 6 décembre 1911, il sera en fonction jusqu'au 5 mai 1912. Il habite rue de la Barre, dans l'ancienne maison de Georges Parisel. C'est le grand-père d'Emile Péchiné (qui sera lui-même élu en 1947, au conseil municipal).

Camille Perfetti est élu adjoint.

· En 1912, la commune projette de faire l'acquisition de la ferme de la Ferriere pour y loger le garde forestier.

François Péchiné décède le 14 novembre 1935.


Camille Antoine Perfetti est né le 30 octobre 1875 à Bolivar au Venezuela.

 Jeune médecin, il s'installera à  Hortes en 1904. Il habitera respectivement, rue St-Didier puis rue de Rosoy. La municipalité fait apposer une plaque commémorative sur la maison où il vécut la plus grande partie de sa vie.

 " Dans cette maison a vécu et est décédé,

 le 5 décembre 1956, Camille Perfetti,

docteur en médecine, ancien ministre,

 Député de la Haute-Marne,

 Président du Conseil Général,

 Maire de la commune

 du 19 mai 1912 au 5 décembre 1956 "



 Il est élu maire le 19 mai 1912.

· En 1913, une proposition est faite à la commune de fournir de l'électricité pour un contrat de quarante années.

· Le 6 juin 1919, le conseil décide d'ériger le monument aux morts devant la mairie. Les habitants y participent par une souscription publique.

Camille Perfetti est réélu le 10 décembre 1919.

 Il est élu député le 29 avril 1928. Camille Perfetti, pris de plus en plus par la politique, fait venir un jeune médecin au village, Gaston Geoffroy, à qui il cède sa clientèle.

Il est réélu en 1932 et 1936. De 1935 à 1939, il est nommé questeur de la Chambre des Députés.


Il sera nommé ministre des pensions pour quelques jours en 1935, durant les périodes mouvementées du front populaire, où les gouvernements se succédaient à un rythme inhabituel...

Il est élu  Conseiller Général de la Haute-Marne le 30 septembre 1945, puis réélu le 27 mars 1949. Il obtiendra la présidence de cette assemblée.

Il est chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre.


Il est très résolu dans ses décisions. Il gère bien les affaires de la commune. En 1918 et 1919, il est mobilisé. Il sera médecin aux armées.


Léopol Rougeot remplacera Camille Perfetti. Il est agriculteur au village. Il habite dans la maison de Monsieur Breton, rue du Guet.

· En 1921, un incendie détruit une partie de  l'usine de Madame Scheurer.

· Le captage de l'eau potable est réalisé en 1936 et 1937.

· Ces mêmes années, la commune loue à L'USH, le terrain de sport actuel, " sous réserve que l'herbe soit laissée à la  disposition du berger communal et que les élèves de l'école publique puissent l'utiliser pour la pratique des jeux et des sports."


Camille Perfetti est réélu respectivement le 16 mai 1925, le 18 mai 1929, le 12 mai 1935, le 19 mai 1945, le 31 octobre 1947, le 9 mai 1953.

Il est membre de la direction du journal " Le Haut-Marnais Républicain ". Il milite pour le parti radical socialiste.

Il est envisagé de construire la salle des fêtes sur le lavoir de la place Virey.

Célibataire, il décédera à Hortes le 5 décembre 1956.

En novembre 1994, le conseil municipal décide que la rue de Rosoy portera le nom de Camille Perfetti.


Lucien Péchiné, fils de François et père d'Emile, est désigné par l'occupant à la fonction de maire en juillet 1940, alors que Camille Perfetti est mobilisé. Lucien Péchiné est agriculteur. Il habite rue St-Didier, dans les propriétés respectives de Messieurs Martial Meneu et Robert Bourdeaux. Lucien Péchiné décède le 4 juillet 1947, à l'âge de 73 ans.


  

Roger Paul Marie Collin est né à Hortes le 5 novembre 1912. Il est agriculteur au village. Il entre dans la vie publique à la Libération. Elu Conseiller-Général  en 1970, il représentera le  canton de Terre-Natale durant dix-huit ans.

Le 19 mai 1945, il est élu adjoint mais n'accepte pas son mandat.

· Le début des travaux de l'adduction d'eau potable a débuté en mai 1951. En 1952, les habitants ont " l'eau sur l'évier ".

Il est adjoint du docteur Camille Perfetti le 31 octobre 1947 et le 9 mai 1953.

Il est élu maire le 2 février 1957.

·  De 1956 à 1961, en raison des événements d'Algérie, les réjouissances du 14 juillet sont supprimées.

·  En 1958, le conseil approuve le projet du foyer culturel dressé par Monsieur Lamy, architecte à Chaumont.

Roger Collin est réélu le 15 mars 1959

·  Le foyer rural est inauguré le 19 octobre 1961.

Cet emplacement appartenait à Madame veuve Bresson qui a cédé sa maison pour la somme de 18 000 F à la commune.

Roger Collin est réélu le 20 mars 1965.

Il faut noter que les chemins ruraux créés sous son mandat, bénéficient de prêts  au taux particulièrement favorable de 0,50% !

· C'est en 1968 que les prunus de la rue de Langres sont plantés.

·  En 1970, la commune supprime la taxe sur les chiens. L'état de son côté, instaure la TVA au taux de 33,33% sur les aliments pour chiens et chats ! Revenu nettement plus important.

Roger Collin est réélu successivement les 20 mars 1971,

 5 juillet 1972 et 20 décembre 1972.

· Le 12 mai 1972, Haute-Amance est créée. Hortes en devient la commune centre. C'est une union pour le développement, qui est réalisée avec les communes de Montlandon et Troischamps. Rosoy-sur-Amance s'y joindra le 17 octobre 1972.

·  Le bâtiment de la cantine est racheté par la commune en 1972. Une école maternelle est créée, à titre provisoire, dans un bâtiment préfabriqué. Le provisoire aura servi vingt deux ans !

En août de cette même année, ce bâtiment sera installé.

· Le lavoir rue de la Gare, créé par la commune en 1883, est vendu à Bouziane Larbaloui pour y édifier son habitation. Cette dernière sera rachetée par Mademoiselle Simone Fandeleur pour y faire sa résidence secondaire en juin 1990.

·  La commune décide  de canaliser le ruisseau des Tanneries.

 C'est un énorme travail qui changera le paysage du village, surtout pour les riverains. Cela représente plus de six mois de travaux à l'entreprise Zerbini, adjudicataire du chantier. Un tuyau de 1,40 m de diamètre pour les eaux fluviales et un de 0,25 m pour l'égout seront posés sur plus de 600 mètres.

Seule, la place Virey avait été rebouchée sous le mandat d'Alexandre Viard. Auparavant, elle était traversée à gué.

·  Le 20 janvier 1973, le hangar de Raymond Guillaume est totalement détruit par un incendie. L'année suivante, les pompiers mettent en service une sirène municipale.

·  Suite à une circulaire préfectorale, André Bailly est nommé responsable pour la surveillance des objets précieux des églises de Haute-Amance.

Roger Collin est réélu le 26 mars 1977.

· En 1978, Hortes fait partie des sites à l'étude pour réaliser la décharge départementale.

· En 1982, l'ancien lavoir rue de Langres est vendu aux enchères publiques. C'est Clément Gillot qui en fera l'acquisition pour en faire son garage.

 Le mandat de Roger Collin se termine en 1983. Ce sera le dernier car il ne se représentera pas.

Homme très tolérant, il fait preuve d'une grande  ouverture d'esprit. Le monde agricole sera son fief. Il assume avec un grand dévouement diverses présidences. Il est titulaire de nombreuses distinctions parmi lesquelles on peut noter : la rosette d'Officier de l'Ordre national du Mérite et la cravate de commandeur du Mérite Agricole.