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Association Arts et Loisirs en Haute-Amance

1, place Virey  52600 Hortes


Hortes, ses cloches.

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Discours de bienvenue à monseigneur l'Evêque et à tous les fidèles présents par Thiébault Burgy


Au nom de la communauté chrétienne, de la paroisse, je me permets de souhaiter la bienvenue à notre évêque, le Père Taverdet, qui aime qu'on l'appelle " Frère Léon ". Donc bienvenue ici, chez nous, Frère Léon ! Bienvenue également à Monsieur le Maire et aux conseillers municipaux ici présents, avec qui, les relations ont toujours été très libres et très fructueuses.

La bénédiction d'une cloche est un événement tout à fait exceptionnel, dans la vie d'un village et dans la vie d'une église. Cela marque son histoire.

Si j'ai bien compris, sa naissance n'a pas laissé indiffèrent. Comme dans un foyer, c'est le fruit de la passion de son initiateur. C'est aussi, pour certains d'entre nous, l'enfant inattendu, voire indésiré, qui rentre en force dans le foyer. Cela ne se passe pas sans quelques incompréhensions, quelques hésitations, et même quelques divisions. Mais, lorsque l'enfant est là, tout le monde se réjouit. Il trouve toute sa place dans la famille et il reçoit sa part d'amour comme les autres.

Alors, Angélique-Yannick va bientôt rejoindre ses trois soeurs dans notre clocher. Elle sera l'une des voix de notre village. Elle va rythmer sa vie, au gré des événements heureux et malheureux. Passées les hésitations, elle va devenir un élément de ralliement et d'harmonie.

Je voudrais signaler en outre, la deuxième grande fête que les chrétiens vont célébrer aujourd'hui, c'est la fête, la grande fête de la Vierge Marie. Alors, tous ensemble, selon nos sensibilités, et avec le respect des autres, nous allons célébrer cette fête.

  

Discours de Pierre Rousselot,  Maire et Conseiller Général


            Monseigneur, Monsieur le Curé, Messieurs les Prêtres

          chers Collègues, Mesdames, Messieurs.


Cette journée du 15 Août 1994 doit rester dans le livre d'or de notre village ainsi que dans les coeurs de tous les habitants de Haute-Amance et de ses environs.

Depuis quelques années, notre beffroi, dégradé par les ans, menaçait peu à peu. Il fut renforcé à plusieurs reprises. Mais ces derniers temps, la sécurité était sérieusement compromise et la décision fut prise par la municipalité, de remplacer cette année cette imposante charpente.

La gestion électronique des sonneries horaires s'est modernisée ces années dernières.

C'est à la suite de toutes ces opportunités, que Claude Pajusco a pris l'initiative d'ouvrir une souscription, ce qui permit la réalisation de ce magnifique projet que nous honorons aujourd'hui.

Nous retrouverons nos carillons d'antan, où, combien de baptêmes, de mariages ou d'autres cérémonies, ont pu marquer nos souvenirs, par leurs mélodies, leur langage musical créant une atmosphère de paix, de tristesse ou de joie, selon les temps et les étapes de l'existence.

Angélique-Yannick, cette nouvelle cloche, cet incontestable chef-d'oeuvre artisanal, c'est aussi la valorisation de notre patrimoine campanaire.

Cette dernière a retrouvé ses racines dans notre région.

En effet, fondue à Orléans par Dominique Bollée, fondeur depuis huit générations, le Bassigny aussi est honoré par cette réalisation. Il en est le berceau, ces Maîtres Saintiers, qui par centaines, cohabitaient dans cette région, sont partis dans toute la France, où seulement, quelques uns ont perpétué ce prestigieux métier.Les préparatifs de coulée à l'ancienne, si méticuleux, avec l'air, le feu, la terre, l'eau et une savante alchimie du métal, ont permis, en quelques poignées de secondes, de couler ce bronze en fusion, qui, après un lent refroidissement, a créé cet airain tant conté par nos poètes.

Je ne m'étendrai pas par de savantes explications, sur les détails de ce métier qu'est celui des fondeurs de cloches, ni sur notre patrimoine communal que j'ai à coeur, en tant que premier magistrat, à rénover, entretenir, restaurer, embellir, ce patrimoine qui nous appartient à tous, il vous sera décrit dans un document réalisé par l'initiateur de ce projet.

Ce livre sera offert à tous les donateurs à la clôture de la souscription. Claude Pajusco m'a chargé de vous remercier. Il m'a fait part de sa profonde reconnaissance pour votre participation financière à cette oeuvre inoubliable. N'ayant pas eu le temps matériel de rencontrer individuellement chaque famille de Hortes, c'est dans les jours à venir qu'il poursuivra ses visites.

Il  remercie aussi tout un chacun, pour la participation spontanée à l'organisation de ces manifestations,  et plus spécialement, au dévouement pastoral, si bousculé ces derniers temps, de Monseigneur Léon Taverdet, du Père Gilbert Baudier et de ses confrères qui ont accepté d'honorer cette manifestation.


A mon tour, je remercie les personnalités, qui ont bien voulu par leur présence, honorer cet événement, vous tous, chers concitoyens, prouvant ainsi votre attachement à la marche en avant de nos villages.

C'est dans quelques semaines que " Angélique-Yannick ", notre jeune dernière, avec ses 470 kg, sera accrochée à son joug, où elle rejoindra ses trois compagnes,


                   HENRIETTE-STANISLAS, qui pèse 1644 kg,

                   MARIE-JEAN-BAPTISTE, 1130 kg,

                   FRANCOISE MAURICE, 823 kg.


Elles furent toutes les trois fondues en 1860 et plus de 130 ans nous séparent de cet événement. Il faut que nous en prenions tous conscience et nous pourrons dire : " le 15 août 1994, ce jour-là, j'y étais ".       Elles sont maintenant quatre.

Je leur souhaite longue vie et grande prospérité, qu'elles continuent à nous faire vibrer en orchestrant notre vie,

          - la vie de la communauté paroissiale,

          - la vie de tous les citoyens de Haute-Amance et de ses environs.


  

Monseigneur Léon Tade verdet, évêque de Langres


A propos des cloches de nos églises, certains trouvent leur sonnerie intempestive, d'autres se fient à elles pour rythmer leur journée : l'angélus du matin, l'angélus du soir, ou celui de midi. C'est aussi une manière d'accompagner les grandes heures de l'existence.

Au son des cloches perdu parmi d'autres bruits, surtout le bruit de nos grandes villes, dans l'insignifiance du fond sonore de nos vies éclatées et bruyantes, ne restons-nous pas indifférents ? Comment entendons-nous les cloches ? Comment percevons-nous leur message ? Personnellement, je suis assez sensible à cette musique. Elle me rappelle les différentes sonneries de mon enfance, où chaque cloche avait son message, de simplicité, de grande fête, elle annonçait les baptêmes. Elle sonnait les glas d'une certaine manière. Les cloches nous parlent, elles ont leur musique. Elles ont leur langage et c'est toujours un langage qui ouvre à l'universel. Comme leur son qui s'en va, par-dessus les toits, par-dessus les champs, jusqu'au plus loin possible, porté par le vent, les cloches appellent au silence de notre coeur, où dominent les bruits de notre cohue humaine, et par là, elles ouvrent toujours une brèche à quiconque veut aller plus loin...Au fond de lui-même.

Les cloches sonnent toujours un avenir, même dans les moments les plus dramatiques. En entendant les cloches, chacun doit se dire qu'il entend une bonne nouvelle, la bonne nouvelle qui, pour nous, est celle du Christ ressuscité. Ce n'est pas pour rien qu'à Pâques, avec les cloches lancées à toute volée, nous chantons " jour d'allégresse et jour de joie ". Cette joie profonde est au fond des coeurs, accueillants, réconciliés.

Mais il faut faire un certain passage. Le Seigneur nous y appelle. Il faut passer de l'obscur en nous, de l'indifférence, de l'inquiétude, à quelque chose de plus lumineux, un certain clair-obscur peut être, en nous rappelant ce que dit l'Evangile. Jésus est " la lumière qui éclaire tout homme venant dans ce monde ".  C'est au coeur du monde, que retentissent, si diverses, les cloches de nos églises. Ce monde ! avec son cortège d'injustice, de souffrances, de menaces de toutes sortes, sur l'avenir, sur l'emploi, sur la paix, la justice, la liberté, chez nous, mais aussi dans bien d'autres lieux : Afrique, Asie, Amérique Latine. Ce monde où des jeunes, des très jeunes, des enfants, meurent dans des

 affrontements fratricides.

Des êtres chers franchissent le seuil de leur demeure terrestre, brusquement, ou au terme d'une longue agonie. Des foyers craquent. Des jeunes partent un peu plus à la dérive, en quête d'introuvables points de repère pour leur existence. Des vieillards s'enfoncent dans la solitude de l'oubli.

 Alors, comment pouvons-nous dire que le son des cloches nous rappelle la résurrection, nous rappelle le Christ ressuscité, nous rappelle la paix et l'amour, nous rappelle l'espérance ? Oui, au milieu de ces épreuves, il y a toujours une espérance.

Une espérance qui continue à éclairer tant de coeurs, à illuminer tant de consciences, tant d'actions humanitaires, tant d'actions dans l'Eglise, tant d'actions dans le monde profane, individuelles ou communautaires.

Il y a toujours la petite flamme de l'espérance. Je dirais, la petite note de l'espérance qui vient dire que les sons lugubres ne sont pas des sons définitifs.

Rien n'est perdu, de tant de gestes fraternels, de solidarité, de don de soi, de services discrets, de reconnaissance de l'autre dans sa différence dans sa volonté pacifique. Rien n'est perdu. Se donner, pour que partout dans le monde, justice et vérité s'embrassent, pour que de leurs épées, comme dit l'Ecriture, les hommes forgent des socs de charrues, pour que la foi soit transmise, que l'église du Christ soit manifestée, soit sanctifiée !  Rien n'est perdu, frères et soeurs, parce que Christ est ressuscité d'entre les morts, et que la mort n'a jamais le dernier mot. C'est le grand message des cloches de nos églises. C'est bien ainsi qu'aujourd'hui, en cette fête de l'Assomption, nous avons à nous souvenir que la grande loi fondamentale, est une loi de vie. Nous ne savons jamais, frères et soeurs, le temps qu'il nous faut pour savoir aimer, le temps qu'il faut à une société pour sortir de sa discorde, pour sortir de ses troubles, pour sortir de ses divisions. Oui, il faut du temps et c'est bien là, l'épreuve du temps, où nous sommes convoqués, comme Marie. L'esprit de Dieu avait veillé sur sa naissance, la destinant à être la mère de Jésus.

Il a fallu toute une vie à Marie pour vivre cet amour, pour comprendre sa maternité et comment elle pouvait s'unir à  ce fils,  " Le Fils du Très-Haut " dans l'amour duquel elle a été introduite à jamais.

Nous célébrons  aujourd'hui l'assomption de Marie, parce que nous avons foi en la résurrection du  Christ, nous avons foi en cette vie éternelle qui est déjà commencée, ici bas.

Les cloches nous parlent. Ces cloches qui sonnent au cours  de nos journées, elles nous parlent de résurrection, elles nous invitent à prendre le temps d'être conscients de notre dignité humaine, du projet de Dieu sur chacun d'entre nous, chaque homme est créé à l'image, à la ressemblance de Dieu, à prendre le temps d'être façonnés par l'Esprit-Saint, à prendre le temps de devenir chrétien. Alors notre vie est une vie de ressuscité. La vie chrétienne ! Ce n'est pas d'abord d'éviter le mal, c'est savoir comment nous allons inventer le bien. Et Dieu est la source de tout bien. Celui qui ose aller de l'avant, qui ose prendre des responsabilités, qui ose être au coeur de la société d'aujourd'hui, avec ses complications et ses difficultés, prend des risques. Mais il sait qu'une lumière intérieure, va l'aider à franchir les obstacles, à aller plus loin que ce qu'il croyait possible. Car rien n'est impossible à Dieu et rien n'est impossible à celui qui croit. La religion de la Vie, la religion de l'éternel n'est pas une religion de tristesse.

Frères et soeurs, nos cloches nous rappellent aussi qu'il y a Dieu qui nous parle, qui nous interroge. Il demande si nous pouvons aimer comme lui a aimé, lui qui s'est fait homme, qui est mort sur la croix, qui est ressuscité, pour qu'à notre tour, nous ressuscitions.

Frères et soeurs, en entendant sonner les cloches, quelles  que soient les circonstances qu'elles nous annoncent souvenons-nous : elles nous interrogent sur notre manière d'aimer, à la manière du Christ. Elles nous interrogent sur le sens que nous donnons à notre existence.

Elles nous appellent à aller davantage vers l'unité, dans le partage de l'amour qui soit une solidarité réelle, vécue au coeur du monde, vécue entre chrétiens et vécue aussi de tout coeur et en toute loyauté, avec les hommes et les femmes de bonne volonté, qui cherchent, elles et eux aussi, quel sens donner à leur existence. Que Marie, qui a passé son temps à entendre résonner en elle l'esprit de Dieu et à en vivre, nous aide à entendre en nous l'écho du message des cloches de nos églises.

  

          C'est en 1810 que les cloches furent fondues sous l'administration d'Isaac Barillot, maire de la commune. Les parrains et marraines des trois cloches furent Monsieur le maire de Hortes et son épouse, Marie Boudrot. Nicolas Caroillon, maire de Beaulieu et son épouse, Elisabeth Lebrun. Nicolas Boisselier, propriétaire au village et dame Elisabeth Virey, fille de l'ancien notaire. Elles furent toutes trois bénites par Monsieur le curé Pierre-Nicolas Barbier, desservant notre paroisse.

          En 1860, on peut lire dans un compte-rendu du conseil que la cloche principale de l'église est cassée et que les autres sont insuffisantes pour les besoins de la population. Le conseil de fabrique de la paroisse de Hortes organisa une souscription pour leur remplacement. Elle s'élevait à 2 000 F. La commune lui viendra en aide pour la somme de 

3 000 F.

          Voici plus d'un siècle que la vie quotidienne du village est rythmée par ses cloches. Au nombre de trois jusqu'à ce jour, Angélique-Yannick est venue étoffer notre patrimoine campanaire. Toutes quatre, elles cohabitent admirablement bien de par leur sonorité.

          Marcel Arland, notre écrivain académicien et voisin, dans son roman Terre natale, n'a pas ménagé nos cloches dans ces termes : " J'entendis une cloche tinter au loin.

- Qu'est-ce que c'est, à ton avis ? - Les cloches de Bise ? - Non ; elles tinteraient moins clair...  - Les cloches d'Hortes ? - Penses-tu, les cloches d'Hortes, on dirait des sonnettes pour les vaches... " Il est relaté que nos cloches, avant qu'elles soient refondues, avaient le renom d'une sonorité désagréable. Cette idée est restée dans les esprits. Cela explique leur citation dans le roman de Marcel Arland.


Le bourdon :

C'est la cloche la plus importante de Haute-Amance.

Bien qu'il n'y ait pas de norme pour l'appellation de bourdon, sa sonorité riche et puissante est digne d'être appelée ainsi.

En 1870, son tintement invitera chaque soir la population à participer à une réunion publique devant la mairie afin d'être informée des évolutions de la guerre. Voici les inscriptions, qui avec tous les motifs religieux et les frises, ornent cette cloche.


L'AN 1860 FONDUE PAR LES SOINS DE MR ALEXANDRE ANTOINE VIARD MAIRE ET MR JEAN BAPTISTE SOMMIER CURE DE HORTES BENITE PAR MONSEIGNEUR GUERIN EVEQUE DE LANGRES. J'AI EU POUR PARRAIN MR JEAN BAPTISTE STANISLAS MARTIAL MIGNERET PREFET DU BAS-RHIN, COMMANDEUR DE LA LEGION D'HONNEUR, DECORE DES ORDRES D'ESPAGNE, DE BAVIERE, DE HESSE ET DE BADE ET POUR MARRAINE MADAME HENRIETTE THEODORE ADELE POULLAIN, EPOUSE DE MR VIARD MAIRE QUI M'ONT DONNE LES NOMS DE HENRIETTE STANISLAS.


          Poids : 1644 kg, diamètre à la base : 1,43 m, hauteur : 1,40 m. Particularité : elle possède un éclat en bordure du bourrelet, endroit le plus épais de la cloche (7 cm de métal). Cet incident fut le résultat très certainement d'un dysfonctionnement ou un dérèglage du marteau horaire.

Le battant mesure 1,40 m avec un noyau de 0,20 m de diamètre (le noyau ou masse, est la partie sphérique du battant qui vient frapper le bourrelet afin de faire sonner la cloche).

          

La moyenne :


          L'AN 1860 FONDUE PAR LES SOINS DE MR ALEXANDRE ANTOINE VIARD, MAIRE DE HORTES ET MR JEAN-BAPTISTE SOMMIER, CURE, BENITE PAR MONSEIGNEUR GUERIN EVEQUE DE LANGRES, J'AI EU POUR PARRAIN MR JEAN-BAPTISTE LAMY ANCIEN CURE D'HORTES, CHANOINE ET VICAIRE GENERAL DE LANGRES ET POUR MARRAINE MME MARIE MARGUERITE MAURIZET, EPOUSE DE MR NAUDES, OFFICIER SUPERIEUR ET  CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR QUI M'ONT DONNE LES NOMS DE MARIE JEAN-BAPTISTE.

 

          Poids : 1130 kg, diamètre à la base : 1,33 m, hauteur : 1,250 m.



La petite :


          L'AN 1860 FONDUE PAR LES SOINS DE MR ALEXANDRE  ANTOINE VIARD  MAIRE DE HORTES ET MR JEAN BAPTISTE SOMMIER CURE, BENITE PAR MONSEIGNEUR GUERIN EVEQUE DE LANGRES, J'AI EU POUR PARRAIN MR MAURICE MERGER ADJOINT D'HORTES ET POUR MARRAINE MLLE FRANCOISE SOMMIER QUI M'ONT DONNE LES NOMS DE FRANCOISE MAURICE.

PERRIN MARTIN FONDEUR A ROBERCOURT VOSGES


          Poids : 823 kg, diamètre à la base : 1,14 m, hauteur : 1,10 m.


La jeune dernière :


A L'INITIATIVE DE CLAUDE PAJUSCO ET GRACE A LA GENEROSITE DE NOMBREUX BIENFAITEURS, J'AI ETE FONDUE EN L'AN DE GRACE 1994 SOUS L'ADMINISTRATION DE MONSIEUR PIERRE ROUSSELOT, CONSEILLER GENERAL DE LA HAUTE-MARNE, MAIRE DE HORTES, MONSIEUR L'ABBE GILBERT BAUDIER, CURE DE LA PAROISSE. JE M'APELLE ANGELIQUE-YANNICK,  J'AI ETE BAPTISEE LE 15 AOUT 1994, FETE DE L'ASSOMPTION, PAR MONSEIGNEUR LEON TAVERDET EVEQUE DE LANGRES. J'AI EU POUR PARRAIN YANNICK BOURDEAUX ET POUR MARRAINE ANGELIQUE LIEUTET. JE VOUDRAIS CHANTER L'ESPOIR POUR TOUS.

DOMINIQUE BOLLEE, FONDEUR A ORLEANS


          Poids : 470 kg, diamètre à la base : 0,90 m, hauteur : 0,90 m.

Les tonalités respectives sont : do, ré, mi et sol. Elles ne sont pas en accord parfait mais l'ensemble est agréable à l'oreille.

Les trois premières cloches furent électrifiées en novembre 1974. Lors de la rénovation du beffroi, en 1994, l'installation électrique des cloches fut mise en conformité.

 Paul Bonkosvky a été notre carillonneur pendant plusieurs années. Célibataire, il vivait avec sa soeur Maria, rue du Pré au Viard. J'ai connu Georges Parisel qui lui succéda pendant de nombreuses années. Avant Paul Bonkosvky, c'était le père d'André Chauvin qui carillonnait. Il était secondé parfois par sa fille Augusta.

La bénédiction de la cloche " Angélique-Yannick "

          Il faut s'imaginer, 133 ans plus tôt, nos trois cloches se faisant baptiser. Une cérémonie identique se préparait.

Le 15 avril 1994, avec l'aide de l'abbé Gilbert Baudier et en accord avec monseigneur Léon Taverdet, la décision de la date de la cérémonie fut prise.

Quelques jours avant, des bénévoles firent un petit toilettage intérieur de l'église afin de faire disparaître quelques arrogantes toiles d'araignées, principalement sur le pourtour de nos beaux vitraux.

          Après quelques petites péripéties de transport, la cloche arriva la semaine  précédant la cérémonie.

          Le portique, placé entre l'assemblée et le choeur, fut recouvert de fleurs et de verdure. La cloche y fut accrochée. Cette dernière était habillée d'une élégante robe blanche, où la dentelle et les fleurs roses avaient été habilement cousues par une couturière dévouée. C'est avec minutie que cette robe fut ajustée.

          Les dragées furent préparées dans de petits sacs de tulle.

          Malgré la période humide et orageuse que nous avons traversée, ce lundi  15 août fut une journée de plein soleil et le village fut en liesse.

A 14 heures, monseigneur l'Evêque, accompagné de ses concélébrants, remontait la nef dans un cortège d'honneur que l'orgue accompagnait. La cérémonie commençait.

Quelques mots de bienvenue à monseigneur l'Evêque et la liturgie de l'Assomption débutait. Après son homélie vint le moment de la bénédiction de la cloche. Monseigneur, agréablement surpris par la jeunesse des parrain et marraine, procéda au rite de cette bénédiction. Le père Evêque, Angélique et Yannick, tour à tour, firent sonner cette nouvelle cloche. Quelques instants inoubliables d'émotion pour tous.

          En communion avec l'assemblée et dans une ambiance attentive, c'est avec des applaudissements que s'acheva ce baptême. La messe se termina. Chaque personne reçut quelques dragées sur le parvis de l'église.

Tous furent invités à une réception à la salle des fêtes. Après une allocution du père Evêque et du maire de la commune, chacun partagea sa joie en levant  le verre de l'amitié.